COMMERCES ET SOCIÉTÉS APPELÉS [bomor]
En France aujourd'hui
Qui a dit que le nom [bomor] ne sonnait pas commercial ? Quatre sociétés [bomor] sont inscrites au registre du commerce en France :
La Palette, "commerce de détail de livres, journaux et papeterie" à Saint-Etienne, tenu par Danielle BEAUMORT, qui fait aussi du matériel d'art.
Le Bar Restaurant sans nom de la place Mazurier, à Châteauponsac, tenu par Gérard et Lucienne BEAUMORD, qui est également un hôtel (cf. photo ci-contre prise par Stéphane BEAUMORT).
Le Moulin de Pierre, boulangerie d'Alain et Catherine BEAUMORT située à Libourne en Gironde. Précédemment, les BEAUMORT avaient tenu leur boulangerie à Saintes, en Charente-Maritime, et encore avant à Toulouse, avenue des Minimes.
Le bar-restaurant Les Rochers de Gérard BEAUMORT, situé rue Cardinet à Paris.
Et bien sûr, c'est sans parler du marchand de bières
Bomor situé rue Saint-Maur, à Paris...
En France autrefois
Les deux bars cités au-dessus ne sont pas les premiers à porter le nom. En effet, au début du 20e siècle, le bar à vins de Paul BEAUMORT, situé au 25, rue des Jardins Saint-Paul à Paris (un immeuble aujourd'hui disparu), était apparemment un lieu de rendez-vous apprécié des basse-marchois émigrés dans le Marais. Des photos en ont subsisté, que je mettrai en ligne dès qu'elles seront à ma disposition. Il semblerait que le café BEAUMORT ait ensuite déménagé vers 1906 au 118 Cours de Vincennes, non loin de la Nation, mais il n'y resta pas longtemps. En plus de cette activité, Paul, maçon de métier comme son frère Emile, se mit aussi comme lui à son compte comme entrepreneur de travaux publics, jusqu'à sa mort en 1912.
Leurs grands-parents Léonard et Rose BEAUMORT avaient quant à eux été charcutiers à Cromac jusqu'à leur mort en 1885, Léonard ayant commencé comme tailleur d'habits au Dorat dans sa jeunesse. Leur cousin éloigné Charles BEAUMORT fut un autre boulanger du nom, qui reprit d'abord la boutique de sa mère Marcelline au 14 de la rue Paul Bert, à Nogent-sur-Marne (remplacé par un immeuble neuf) puis s'installa apparemment à Vitry-sur-Seine, si l'on en croit Andrée BEAUMORT qui avait rencontré un boulanger BEAUMORT à Vitry (sans doute dans les années 50) sans savoir qu'il s'agissait très certainement de son cousin éloigné...
Enfin, un Eugène BEAUMORD non-apparenté aux précédents fut d'abord serrurier au début du siècle dans le 17e arrondissement de Paris, puis libraire, mais l'adresse de cette boutique ne nous est pas connue.
A l'étranger
Même s'il est impossible d'être complet sur cette rubrique, voici néanmoins quelques sociétés du nom de [bomor] glanées au fil du temps sur le net :
- Beaumor Scales était un fabricant britannique de thermomètres au 19e siècle.
- On trouvait encore il y a quelques années en Angleterre une entreprise du nom de BEAUMOR, qui fabriquait des pièces de mécaniques (appelées "columns" et vessels") pour l'industrie chimique et pétrochimique et les raffineries...
- Impossible de dire quelle était l'activité de la Beaumor Limited de Londres, créée en 1994 et qui disparut cinq ans plus tard...
- Il en va de même pour la Beaumore Research Limited une société néo-zélandaise aujourd'hui disparue.
- Beaumore Property Enterprise est une agence immobilière de Singapour...
- Beaumore Place semble être un restaurant de la ville de Fairford, en Angleterre, où l'on oeut déguster des spécialités locales.
- La société Beaumore de Tullamore, dans le comté d'Offaly en Ecosse, est une usine de recyclage...
- Beaumore Ltd., basée à Rugby, en Angleterre, est une petite société de consulting.
- Beaumore Software Services est une petite société de service en informatique basée à Dublin, en Irlande.
- Quant aux noms de domaine réservés beaumore.eclipse.co et beaumore.com, on ne sait pas encore quelles sociétés peuvent bien se cacher derrière...
- Bien entendu, le whisky écossais Bowmore, de la ville du même nom (voir "Je vous sers un [bomor] ?").
- Enfin, il y eut une Bomor Cotton Oil Mills à Gainesville, du côté d'Arlington, au Texas, fabrique d'huile qui n'est passée à la postérité que parce qu'un ingénieur infortuné, Albert SNIPES, s'y tua en 1909 en tombant dans une machine...